mardi 19 mai 2015

Douce France ?




Le cher pays de notre enfance qu'aimait chanter Charles Trenet n'est plus qu'un souvenir d'octogénaires.
Quand la modernité triomphe sur la tradition, c'est dans nos campagnes que pointe la perdition. Aujourd'hui, l'agriculture a défiguré la France comme l'urbanisme routier à défiguré les villes, mais d'une autre façon.
L'atteinte est moins matérielle qu'elle n'est symbolique. La mécanisation devenant loi, l'agriculture intensive est devenue l'unique norme d'un pays qui comptait jusqu'en 1900 près de 50% de population rurale, tombée à 30% dans les années 50 et seulement 8% de nos jours.
Là où l'homme avait travaillé la terre et anobli les parcelles les plus impraticables de l'art de ses mains, on a laissé la machine prendre le relai dans une course effrénée à la production.  Les prairies arborées qui supoortaient avant les bestiaux et leur servait de nourricière sont désormais vérolées de hangars, de silos à grains. La blessure est profonde, la iccatrice irréparable et l'infection s'accentie.
L'agriculture de terroir qui avait fait la richesse de la France ne brille plus de la même lumière. Elle n'est désormais plus qu'une braise sous la cendre de l'industrie. 



On connaît déjà la ferme des 1000 vaches, et bientôt celle des 250 000 poules dans la Somme.
Quelle architecture pour la campagne ? Quel nouveau visage veut-on donner à la terre au ventre de laquelle la nous nous sommes depuis toujours nourris ?
Non pas que la condition animale ait été un souci par le passé plus qu'aujourd'hui, le problème posé est celui du devenir d'un agriculture qui a privé l'homme de son contact à l'animal.
L'homme, coupé de la nature, ne la considère plus. Au mieux l'agriculture traditionnelle - et de qualité - reste-t-elle un souvenir un peu suranné d'une époque définitivement abolie par la technologie et qui doit rester dans le passé comme les privilèges de la noblesse restent à l'Ancien Régime.
La France n'est plus douce depuis longtemps. Affadie par les besoins de l'agriculture intensive, son visage, lui, est devenu amer.

lundi 18 mai 2015

Recette de poulet Gaston Gérard

recette Poulet Gaston Gérard

Temps de préparation:

Temps de cuisson:

Difficulté: Facile

Ingrédients (4 personnes):

Un poulet fermier de 1,8 Kg coupé en morceaux
5 cl d'huile,100gr de beurre
2 oignons
1 échalote
30 cl de vin blanc sec
40 cl de créme fraiche
200 gr de comté rapé
80 gr de moutarde de dijon
Sel et poivre

Préparation:

Dans une cocotte,mettre de l'huile et 50 gr de beurre et faire rissoler le poulet pendant 15 min (moi je retire la peau du poulet c'est mieux pour la recette).
Retirer les morceaux et dégraisser.Ensuite,dans la cocotte faire revenir l'échalote et les oignons finement ciselés avec 50 gr de beurre
Ajouter le vin et remettre le poulet à cuire.
Faire mijoter quelques minutes,puis ajouter la créme.
Saler,poivrer et faire cuire a feu doux pendant 25 min.
Retirer les morceaux et lier la sauce à la moutarde.
Dans un plat à gratin,mettre la moitié de comté puis les morceaux de poulet et la sauce.
Recouvrir de comté rapé restant et gratiner le tout au four.
C'est une tuerie !!!! le plat peux ce préparer avant et réchauffer au four et le gratiner en final lorsque vous avez des invités

Les foodies 
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le poulet à la découpe est le plus souvent un poulet standad élevé dans des conditions d'hygiène lamentables!
‪#‎monpouletmabataille‬

vendredi 15 mai 2015

lundi 11 mai 2015

[Pétition] Soutien à David Lisnard pour réformer l'alimentation dans les cantines scolaires et engager les maires de France à suivre cet exemple !

Les petits Cannois ont de la chance ! David Lisnard, maire de Cannes, a décidé de lutter contre la malbouffe et l’obésité et pour cela, il a complètement réformé l’alimentation dans les cantines scolaires. Dorénavant, les enfants bénéficient de menus à base d'aliments 100% fait maison et ce, pour un prix dérisoire (de l'ordre de 2,80 € le repas).

Traçabilité : la basse-cour doit se soumettre à l'étiquette



La transparence est l'élément indispensable de la confiance entre le prodcuteur et le consommateur. On ne peut reprocher à un consommateur non-averti de ne pas consommer bien, moins encore d'allumer la flamme des soupçons sur les producteurs, s'il n'a pas eu au préalable l'information adéquate qui lui peut faire choisir en ‚me et conscience ce dont il agrémentera son assiette.

L'étiquettage est de ce point de vue un élément fondamental dans le combat mené contre la production de denrées alimentaires perverties par un mode de production inadéquat et intensif. Rétablir la confiance, c'est rétablir le lien entre le consommateur et le producteur. Mais aussi, c'est certain, le moyen le plus sûr d'éradiquer du fameux "panier de la ménagère" ce qu'elle n'y aurait jamais mis de pleine conscience.

L'union européenne a décidé en 2004 d'une campagne d'envergure sur l'étiquetage des oeufs qui s'est déjà soldé par une franche réussite. Dans tous les pays européens, la consommation d'oeufs produite en cage s'est effondrée parfois de plus de 20% et la production d'oeufs de poules élevées en plein air a bondi de 25% à presque 60% comme ce fut le cas en Allemagne.

Il faut désormais appliquer à la chair ce que l'on a appliqué à l'oeuf. Le CIWF fait remarquer que 80% des animaux à viande élevés en Europe le sont dans des hangars fermés, isolés de la lumière du monde comme de l'éclairage des journalistes.

Le consommateur saura ainsi les conditions dans lesquelles l'animal dont il fait sa pitance a été porté à sa table. Nous le pensons, seul un étiquetage réglementé pourra sortir de l'ombre des animaux qui n'ont pourtant vu qu'elle.

Poulets en batterie : nouvelles bombes thermique ?

« C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat » disait Sénèque.

De prime abord, le lien entre réchauffement climatique et poulet en batterie est douteux. Il est pourtant réel. Il pourrait même ressortir de blagues douteuses. Il n'en est rien. Le réchauffement climatique est, on le sait tous, un enjeu majeur de notre siècle, sans doute le combat d'une génération, et celui de l'immensité des suivantes. L'organisation en décembre 2015 de la COP 21 à Paris doit nous convaincre de cela.

Les hangars de l'élevage industriel sont en effet de véritables bombes carbonées d'où s'échappent par millions de tonnes des émanations de CO2, de composés azotés ou autre chlorofluorocarbones qu'utilise l'industrie agricole aux fins de climatisation, ajoutant ainsi à la pollution des villes, un encrassement des campagnes.

L'atmosphère viciée des hangars asphyxie ainsi le monde rural et notre atmosphère en raison de l'hyperproduction qui s'y déroule. Les déjections animales et leurs « émanations » sont en effet un élément de la pollution atmosphérique de nos jours. La production intensive de nourriture pour ces animaux engraissés de force se fait à l'aide d'épandage massif de protoxyde d'azote. Accélérateur de croissance végétal, son potentiel de réchauffement global à 100 ans est 298 fois plus élevé que le dioxyde de carbone (données du GIEC).

Mêlant à cette surproduction une politique « zéro stock », toute l'industrie est en mouvement perpétuel, occasionnant d'autant plus d'émanations de gaz à effet de serre.

Les propos de Sénèque peuvent donc trouver 2000 ans après avoir été prononcés un écho surprenant. Si l'on veut infléchir une destinée qu'on nous annonce inévitable, il faut changer d'esprit.
La production en batterie, après s'être lancée dans une folle course, a perdu son souffle, et nous a privé du nôtre.

dimanche 10 mai 2015

Dans les nuggets, rien n'est bon !


#monpouletmabataille

Mobilisation des artisans bouchers pour défendre le poulet entier fermier

La défense du poulet entier et du "bien manger" passe par ceux qui sont directement concernés par ces problématiques. Qui mieux que les artisans bouchers pour défendre la cause du poulet entier ?! Face au rouleau compresseur des grandes enseignes, les bouchers restent une valeur sûre pour retrouver de la qualité dans nos assiettes.

#monpouletmabataille




Merci à eux pour leur soutien !

[Tumblr] Pourquoi choisir des volailles françaises ?

1)      Pourquoi choisir des volailles françaises ?

2)      Le poulet français n’est pas aux hormones !

3)      Les antibiotiques ne sont utilisés que pour traiter les maladies, et non de manière préventive !

4)      Le poulet de Bresse

5)      Et combien de tubes de colle ?

6)      La tradition gauloise


Toutes les réponses en cliquant ici !

samedi 9 mai 2015

L'antibiorésistance : Nouveau fléau pandémique de l'élevage intensif

Ce sont chaque année près de 65 milliards d'animaux qui sont élevés et abattus chaque année dans le monde. La proportion de ceux qui le sont en élevage intensif atteint les deux tiers. La course au bas coût financier résulte en un coût environnemental et sanitaire qui lui, est élevé.

En effet, l'hyper sélection reproductive provoque une  faible variabilité génétique d'animaux dont les caractéristiques physiques augmentent la commercialité. Une génération nouvelle d'animaux de ferme voit ainsi le jour, dotée d'une moindre résistance immunitaire car n'a plus le bagage génétique nécessaire pour se battre contre des infections virales, bactériennes ou même liées à l'hérédité.

Les phénomènes de contamination pandémique inter-espèce sont donc accrus et les risques de transmission à l'homme accentués. La viande, elle-même contaminée doit être retraitée avec des composés chimiques qui, d'une part imprègnent la viande dite « consommable » et favorise par ailleurs l'antibiorésistance des espèces concernées, accentuant le phénomène comme dans un cercle vicieux. Le remède aggrave ainsi  le problème qu'il prétend pallier, certains antibiotiques ayant même été utilisés comme accélérateur de croissance, en contradiction totale avec leur destination première.

Cette méthode productive fait appel de plus en plus fréquemment à des antibiotiques ou antiviraux dits « de dernière ligne », derniers remparts à des infections que d'autres antibiotiques conventionnels n'ont pas pu soigner. La communauté agricole d'élevage intensif se retrouve ainsi aux marches des solutions médicamenteuses envisageables aujourd'hui, du fait de sa propre incurie.

Manifestation éclatante d'un phénomène qui doit inquiéter, ces dernières années ont vu fleurir des bactéries telles que la Salmonelle et le bacille du Campylobacter, et la recrudescence de certaines infections comme le Staphylocoque doré et l’Escherichia Coli dans les hangars comme elles se développeraient dans des bains de culture.

L'antibiorésistance enfin, ne doit pas être confondue avec les antibio-résidus dans la nourriture humaine. Il reste en effet dans le produit fini des éléments résiduels de produits donnés aux animaux pour leur développement. L'un n'étant pas exclusif de l'autre, l'Homme par sa consommation, ingère les antibiotiques que les animaux ont de leur vivant stocké dans leur chair.

Par une triste ironie, l'animal rend à l'Homme dans l'assiette ce qu'il lui a administré dans l'auge.

Productivité à tout prix: à l'aube du cyber-poule

Dans un parc industriel avicole vieillissant, la compétitivité des entreprises volaillères françaises souffre face à la modernité des complexes agro-industriels étrangers, notamment allemands ou encore brésiliens.
Conscient de cet été de fait et éclairé des lumières rationnalisantes d'experts en productivité et d'extrémistes de l'ergonomie industrielle, l'IFIP (institut français du porc) a mis en place un tout nouveau paradigme productif hyper connecté, où l'Homme est cantonné au rôle quasi divin de simple observateur de sa création.
Car il est bien question d'observation. Désormais, certains élevages seront monitorés à distance, totalement automatisés, les animaux scrutés en temps réel et en continu par une armée de caméras qui jugeront, jaugeront de l'Etat de la 'production'. Tout un systèmede puces, de cartes électroniques, de détecteurs, de scanners et autres merveilles de l'industrie high-tech remplaceront donc en totalité le ministère de l'Homme dans des complexes qui n'auront désormais de ferme que le nom que ses concepteurs voudront bien lui donner.
Ce dispositf, informatisé à l'extrême, porte l'ambition de rendre à l'homme sa liberté et de confier à la sacro-sainte modernité l'office de la gestion de l'alimentation de nos enfants.
Outre la question de cvilisation que pose réellement ces pratiques nouvelles, c'est le rapport de l'homme à ce qui le fait vivre qui pose question Mais aussi et surtout la qualité que l'on peut eespérer d'une production dans ces conditions. La main humaine, qui a créé l'art agricole s'en remet à l'un de ses avatars les moins rergardant pour sa subsistance.
Outre le souci de qualité, qui n'est pas une gabegie, c'est la question de la condition animale qui se pose.
Si l'on abandonne l'animal et la qualité, c'est l'Homme lui-même qui s'oublie. Quel est le nom de ce qui arrivera désormais dans nos assiettes ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne pourra se revendiquer du vocable de la tradition.

[Tumblr] Comité pour un poulet sain

Visitez le tumblr " Comité pour un poulet sain " !

Le lien du tumblr


La grande distribution attaque la campagne

Le groupe Casino (48 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2013) vient de racheter un site de transformation au volailler français Gastronome dans la Sarthe. L'enseigne de grande distribution prévoit de réaliser plusieurs millions d'euros d'investissement afin de moderniser la chaine de dÈcoupe et de conditionnement et en faire le premier fournisseur de sa marque distributeur pour les barquettes de pilons, ailes et escalopes. Ce sont quelques 7500 tonnes de poulet qui transiteront par cette usine à l'avenir, tout cela soutenu par le ministre de l'agriculture Stéphane le Foll qui voit là un moyen de sauvegarder l'emploi dans ce département où il est élu.

 De nouveaux contrats d'approvisionnement seront donc signés avec les producteurs locaux afin de fournir la matière première au reve de Jean-Charles Naouri (PDG du groupe) díune alimentation mécanique et froide. Il faut craindre en effet que l'augmentation de la demande et la pressurisation des prix exigés par les distributeurs mettent à mal la filière locale qui va devoir, par une optimisation de ses coûts, rogner sur la qualité et le bien être des volailles.

 La guerre des prix que se livrent les distributeurs rend ainsi la population française aveugle sur le traitement des animaux destiné à finir dans leurs assiettes. La sauvegarde de l'emploi est un impÈratif d'ordre public, mais sait-on vraiment si au niveau macro-économique, ces investissements serivront vraiment nos prodcueteurs nationaux et l'alimentation de qualité à laquelle nos concitoyens doivent s'attendre ?

Ne l'oublions pas : nous sommes ce que nous mangeons. Il faudra donc surveiller avec le plus grand soin la suite de cette attaque en règle de l'industrie sur nos campagnes françaises.

[Humour] Les poulets élevés en plein air

Au moins, les poulets de la police sont élevés en plein air...


Rapport sur la filière avicole en 2025 de l'INRA

L'INRA a fait une étude en date d'octobre 2009, qui permet de prendre connaissance des enjeux globaux autours de la filière avicole dans notre pays !



vendredi 8 mai 2015

A Cannes, l'école au bon goût de l'authentique

« Quelle est la première partie de la politique ? L'éducation. La  deuxième ? L'éducation. La troisième ? L'éducation. » disait Jules Michelet.

L'éducation est le principe et la fin d'une civilisation. Dans un monde où tout s'accélère, où certaines traditions, emmenées par les mouvements de la modernité, s'étiolent ou s'éteignent, c'est l'éducation qui doit jouer le rôle de maintien de la tradition.

Nos enfants, premiers exposés aux changements du monde moderne et les plus perméables à celui-ci car n'ayant pas connu de temps plus anciens, doivent recevoir l'éducation nécessaire à la formation de leur goût et à l'édification d'un corpus traditionnel dans la nouvelle génération.

Nos enfants sont les témoins par lesquels nos habitudes, alimentaires comprises, passeront aux siècles suivants.

On comprend évidemment que les raisons qui président à la composition des menus de nos enfants à l'école sont éminemment financières et pratiques. On comprend par ailleurs que la cantine représente une charge importante pour des familles parfois démunies, et que la nourriture doit être la moins onéreuse pour l'école et les parents.

Cependant, quoique ces considérations soient louables, on ne peut pas ignorer que nos enfants sont ce qu'on leur donne à manger. En outre, on ne peut pas éduquer le goût d'un enfant avec des produits de qualité médiocre, au risque de faire passer ces produits pour des références dans leur esprit. En ne connaissant pas les bons produits, ils n'auront pas à cœur de perpétuer leur production et ainsi faisant, la tradition d'excellence du mode alimentaire français.

David Lisnard, nouvel édile de Cannes a sans doute mieux que tout autre, compris cela. Devant l'état calamiteux dans lequel se trouvent les menus de nos cantines scolaires, ce maire a décidé de prendre les choses en main. Désormais, les cantines de la ville de Cannes seront une fois par mois converties en « cantine prestige » , où les produits transformés seront bannis et le palais des enfants initiés aux produits de bonne qualité. De qualité normale donc. Cette invitation au voyage gustatif participe à l'éducation de nos enfants. Les former au bon goût, c'est les former à exiger le meilleur et ne pas se satisfaire des produits transformés d'importation asiatique ou sud-américaine.

Cette initiative est courageuse car peut paraître futile. Elle est non seulement utile, elle est essentielle.  Tous les maires de France doivent adopter pareilles initiatives tant elles seront salutaires pour une agriculture de qualité que pour la santé des générations à venir.

Voici un lien pour signer la pétition en soutien de David Lisnard : lien pétition

LE SAVIEZ-VOUS ?

L'élevage intensif est prioritairement responsable de la propagation du virus H1N1.

#monpouletmabataille


Auchan rappelle des bâtonnets de poulet contaminés par la listeria

Le groupe Auchan a rappelé des bâtonnets de poulet au fromage commercialisés sous son nom en raison de la présence avérée de la bactérie listeria.

Dans un communiqué d'Auchan, le fabriquant de ces produits, la société Soprat, "a informé qu'un contrôle microbiologique a mis en évidence la présence de Listeria monocytogenes" dans un lot de boîtes de 200 grammes, portant la date limite de consommation du 24 avril 2015.

La suite sur ce lien

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le poulet à la découpe est souvent un poulet standard élévé dans des conditions d'hygiènes lamentables.



Pas d'arsenic dans le poulet des restos du coeur !

Ce n'est pas parce que l'on est pauvre que l'on doit manger de la merde industrielle. 

Il est vital que les bénéficiaires des restos du coeur ne mangent pas de la volaille industrielle qui contient de l'arsenic, de l'ammoniac, du cartilage, du plomb et des nerfs de poulet.


Comment KFC nettoie le poulet sans aucun respect des conditions d'hygiène...


Les internautes ignorent souvent les conditions dans lesquelles sont élevés les poulets que contiennent les burgers...

Plusieurs photographies prises au sein d'un KFC, située dans la ville de Braamfontein en Afrique du Sud, montrent comment le poulet est nettoyé à même le sol dans des conditions ignobles d'hygiène :


Le poulet est ramassé à même le sol par les employés du KFC, avant d'être découpé et vendu aux consommateurs. 



Afin de continuer à dénoncer ce genre de pratiques ignobles et qui nuisent gravement à la santé publique, n'hésitez pas à partager le lien de cet article et les photographies ! 

Blédina au poulet = Hépatite

Blédina dit " Du côté des mamans et des papas".

On dit plutôt " du côté des poulets et de la volaille" !


Le cartel du poulet


L'Autorité de la concurrence vient d'annoncer que 21 industriels du secteur de la volaille ont été condamnés pour "entente illicite". Ils écopent d'une amende globale de 15,2 millions d'euros. LDC Sablé est le plus lourdement sanctionné.

L'article complet ici http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/2015/05/07/cartel-du-poulet-ldc-sable-condamne-payer-5-millions-damende-720097.html

Poulet bon marché : de quel prix parle-t-on ?

La viande de poulet est la seconde viande la plus consommée de France avec 1,7 millions de tonnes abbatues chaque année, la France en est le premier producteur européen. Le Poulet, qui totalise 90% des échanges mondiaux de volailles, est un marché en forte augmentation du fait combiné du coût très faible de cette viande et en même temps de l'élévation progressive des niveaux de vie autour du globe. Des marchés porteurs, l'Asie et l'Afrique, fourmillières démographiques à la croissance à deux chiffres voient leur consommation de poulet augmenter tendanciellement depuis 20 ans au point d'avoir permis à cette viande de supplanter le boeuf et le porc en moins d'une quinzaine d'années dans les volumes d'échanges commerciaux mondiaux de viande.

Or depuis les années 2000, ce marché du poulet qui était resté captif des européens et des américains a été dépassé en volume comme en valeur à l'export par de nouveaux entrants comme le Brésil notamment. Jouant sur une technicité supérieure et des investissements stratégiques dans les réseaux de distribution pour préserer leurs débouchés, ces entreprises brésiliennes ont élaboré une nouvelle forme de culture avicole et de conception de ce qui peut en recevoir le nom. Alors que le poulet entier français vendu dans l'hexagone l'est aux alentours de 7,8€/kg en moyenne, dépassant à peine celle du porc à 7,3€/kg. Or, aujourd'hui en France certains distributeurs peuvent vendre jusqu'à 3€/kg des composition à base de  poulet. Sans parler des méthodes d'élevage des poulets concernés et des retraitements dont il font l'objet - notamment une imprégnation à une solution glucosée à la seringue lors du conditionnement - il est intéressant de savoir de quoi l'on parle. Là où les Français cosomment le poulet entier à hauteur d'un tiers de leur consommation totale de poulet, cela ne représente qu'un dixième dans les autres pays européens. La Francetientdonc une tradition de consommation du poulet qui fait la part belle au poulet entier, non transformé la plupart du temps.

Le poulet labellisé reprrésente 66% des poulets entiers vendus en France mais 14% seulement du poulet à la découpe. La recherche d'un mode alimentaire à la fois plus pratique et moins onéreux a permis l'émergence de cette nouvelle consommation de poulet transformé qui a amené les importations à représenter jusqu'à 40% de la consommation nationale au détriments de producteurs nationaux, des importations portant majoritairement sur du poulet standard transformé.

En réalité, au regard des qualités nutritionnelles et  gustatives, le pix du poulet prend un relief différent. Le poulet transformé embelli d'un prix ridicule n'est qu'un agrégat de chair et d'autres éléments du corps du poulet, d'un certain nombre d'additifs et de texturisants ainsi que d'eau, de gras et de glucose.

Le poulet ENTIER aux 40 gousses d'ail

Là encore, une délicieuse recette avec du poulet entier.

lien sur le site odelices

Ingrédients :
  • 1 poulet de 1,3 kg
  • 40 gousses d'ail non épluchées
  • 2 à 3 cuillerées à soupe d'huile d'olive
  • Sel
  • Poivre

Préparation :
  
  • Salez et poivrez le poulet.
  • Versez l’huile dans la cocotte minute. Ajoutez le poulet entier et les gousses d’ail non épluchées.
  • Fermez la cocotte, faites chauffer et laissez cuire 15 min à partir de la mise en rotation de la soupape (la soupape commence à frémir après environ 10 min de cuisson).
  • Accompagnez ce poulet de larges tranches de pain de campagne grillées sur lesquelles vous étalez l’ail fondue en une purée onctueuse et parfumée !
Régalez vous !

Une délicieuse recette de poulet ENTIER rôti !

Recette issue du site de Jean-Pierre Vigato (Lien de la recette)

Bravo à ce blogeur éco-responsable !

#monpouletmabataille




LE SAVIEZ-VOUS ?

Les poulets d'elevages intensifs n'ont pas le luxe d'avoir une litière changée, ce qui multiplie les risques de bactéries dans vos assiettes !
#monpouletmabataille


Ce qu'il y a dans les nuggets !

Qui veut une intoxication alimentaire ?
#monpouletmabataille



jeudi 7 mai 2015

[Pétition] Soutien à David Lisnard, réforme des cantines scolaires

Soutien à David Lisnard sur son intiative de réforme de l'alimentation dans les cantines scolaires pour engager les maires de France à suivre son exemple.


 

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? L’inventeur du nugget, Robert C. Baker, utilisait du VRAI poulet dans les années 1960. Rendons lui hommage, ne mangeons plus des nuggets dans les fast-food #monpouletmabataille



Chaque pont de mai : un poulet pour les gourmets



"Je veux qu'il n'y ait si pauvre paysan en mon Royaume qu'il n'ait tous les dimanches sa poule au pot". Ainsi s'exprimait "le bon roi" Henri IV, qui savait le goût de l'authentique et le voulait pour tous. La poularde habillait sa table comme la bonhommie habitait son corps.

Nous fêtons ce jour le 8 mai. L'occasion est donc là de se réunir en famille ou entre amis et rendre au poulet l'honneur qu'il a toujours su nous faire à travers les siècles et se rappeler l'ancienne tradition avicole française et son excellence. Adieu les nuggets. Un bon poulet ça se mérite.

Nous vous proposons donc ce jour la recette de la poule au Pot. Il vous suffira d'une bonne poularde et de légumes du potager de votre choix.

Mettre la poule dans une grande marmite et couvrir d'eau. Porter à ébulition et écumer.
Ajouter les légumes (plier les poireaux en deux), l'oignon piqué, les fines herbes, saler et poivrer. 
Couvrir et laisser cuire 2 h à 2 h 30. La chair de la poule doit se détacher.
Servir d'abord le bouillon dégraissé, puis la viande entourée de légumes.

Bon appétit.

[Evènement] Un jour sans nuggets !

Rejoignez notre évènement visant à vivre un jour sans nuggets. Cela se déroulera lundi 11 mai.

Soyez nombreux au rendez-vous et partagez l'évènement à vos amis ! 

Cliquer ici pour rejoindre l'évènement


Le saviez-vous ?

LE SAVIEZ-VOUS ? Les poulets d'élevages intensifs vivent dans un espace équivalent à moins d'une feuille A4 avant d'être abattus #monpouletmabataille 


Ceci n'est pas du poulet

Faites tourner !

Merci de nous suivre.


Elevage intensif : les poulets le paient chair



L'élevage de poulet de chair en France s'élève chaque année à presque 1 milliard d'individus. Sur l'immensité du nombre, c'est une proportion non moins impressionnante - avoisinant les 80% - qui est élevée en batterie. C'est le sort de plusieurs centaines de millions de poulets qui se joue dans des hangars tenant lieu de poulailler comme une fosse sceptique sert de chambre à coucher.

Dans ces hangars, où s'amoncellent jusqu'a 100 000 individus comme un fatras indiscernable de becs, de plumes et de chair, les poulets évoluent à un rythme accéléré pour une rentabilité maximale et coût minimal. Ses muscles grandissent plus vite que ses os et tendons. Le poulet lui-même est fragilisé, son coeur au même titre. On fait porter au poulet plus de poids que son corps ne le peut comme on ferait reposer une enclume sur une étagère en paille. La capacité productrice est maximisée, optimisée.

Optimisation. Comme un comptable optimise les comptes pour alléger l'impôt, les élevages intensifs optimisent le poulet pour alourdir les hangars. Dans ces bâtiments industriels, jusqu'à 23 individus se partagent un mètre carré soit l'histoire d'une vie tenant sur une feuille A4. Et pourtant, c'est un roman qu'il faudrait pour exprimer les conditions dans lesquelles ces poulets endurent leur courte vie.

Durant les 5 semaines que durent le supplice de celui qui devra ravir vos papilles et celles de vos enfants, jamais la litière qui lui tient aussi lieu de nid n'est changée. Le poulet, imbibé d'ammoniaque que les urines et les fientes de ses pairs infusent sur sa couche, souffre de pathologies innommables. Ces hangars étant dénués de tout enrichissement ni corniches ni perchoir, sa chair est enflammée, sa peau désquamée, ses plumes arrachées par la promiscuité et les frottements à ses congénères.

Le poulet est certes un animal social. Il est toutefois certain que les poulets d'élevage auront parfois la tentation de la solitude. Ils la trouveront. Après le râle du couperet à l'abattoir.

[Humour] Chicken Techno

Le poulet dans les pots du Blédina

Petite ratatouille, blé et diarrhées...


mercredi 6 mai 2015

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? Les nuggets, avant d’arriver dans vos assiettes, sont traités à l’ammoniaque et à l’acide citrique pour éliminer les bactéries #monpouletmabataille 

Vous voulez que le poulet brésilien vous plume ?

Il faut sauver le poulet entier !


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