mardi 19 mai 2015

Douce France ?




Le cher pays de notre enfance qu'aimait chanter Charles Trenet n'est plus qu'un souvenir d'octogénaires.
Quand la modernité triomphe sur la tradition, c'est dans nos campagnes que pointe la perdition. Aujourd'hui, l'agriculture a défiguré la France comme l'urbanisme routier à défiguré les villes, mais d'une autre façon.
L'atteinte est moins matérielle qu'elle n'est symbolique. La mécanisation devenant loi, l'agriculture intensive est devenue l'unique norme d'un pays qui comptait jusqu'en 1900 près de 50% de population rurale, tombée à 30% dans les années 50 et seulement 8% de nos jours.
Là où l'homme avait travaillé la terre et anobli les parcelles les plus impraticables de l'art de ses mains, on a laissé la machine prendre le relai dans une course effrénée à la production.  Les prairies arborées qui supoortaient avant les bestiaux et leur servait de nourricière sont désormais vérolées de hangars, de silos à grains. La blessure est profonde, la iccatrice irréparable et l'infection s'accentie.
L'agriculture de terroir qui avait fait la richesse de la France ne brille plus de la même lumière. Elle n'est désormais plus qu'une braise sous la cendre de l'industrie. 



On connaît déjà la ferme des 1000 vaches, et bientôt celle des 250 000 poules dans la Somme.
Quelle architecture pour la campagne ? Quel nouveau visage veut-on donner à la terre au ventre de laquelle la nous nous sommes depuis toujours nourris ?
Non pas que la condition animale ait été un souci par le passé plus qu'aujourd'hui, le problème posé est celui du devenir d'un agriculture qui a privé l'homme de son contact à l'animal.
L'homme, coupé de la nature, ne la considère plus. Au mieux l'agriculture traditionnelle - et de qualité - reste-t-elle un souvenir un peu suranné d'une époque définitivement abolie par la technologie et qui doit rester dans le passé comme les privilèges de la noblesse restent à l'Ancien Régime.
La France n'est plus douce depuis longtemps. Affadie par les besoins de l'agriculture intensive, son visage, lui, est devenu amer.

lundi 18 mai 2015

Recette de poulet Gaston Gérard

recette Poulet Gaston Gérard

Temps de préparation:

Temps de cuisson:

Difficulté: Facile

Ingrédients (4 personnes):

Un poulet fermier de 1,8 Kg coupé en morceaux
5 cl d'huile,100gr de beurre
2 oignons
1 échalote
30 cl de vin blanc sec
40 cl de créme fraiche
200 gr de comté rapé
80 gr de moutarde de dijon
Sel et poivre

Préparation:

Dans une cocotte,mettre de l'huile et 50 gr de beurre et faire rissoler le poulet pendant 15 min (moi je retire la peau du poulet c'est mieux pour la recette).
Retirer les morceaux et dégraisser.Ensuite,dans la cocotte faire revenir l'échalote et les oignons finement ciselés avec 50 gr de beurre
Ajouter le vin et remettre le poulet à cuire.
Faire mijoter quelques minutes,puis ajouter la créme.
Saler,poivrer et faire cuire a feu doux pendant 25 min.
Retirer les morceaux et lier la sauce à la moutarde.
Dans un plat à gratin,mettre la moitié de comté puis les morceaux de poulet et la sauce.
Recouvrir de comté rapé restant et gratiner le tout au four.
C'est une tuerie !!!! le plat peux ce préparer avant et réchauffer au four et le gratiner en final lorsque vous avez des invités

Les foodies 
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le poulet à la découpe est le plus souvent un poulet standad élevé dans des conditions d'hygiène lamentables!
‪#‎monpouletmabataille‬

vendredi 15 mai 2015

lundi 11 mai 2015

[Pétition] Soutien à David Lisnard pour réformer l'alimentation dans les cantines scolaires et engager les maires de France à suivre cet exemple !

Les petits Cannois ont de la chance ! David Lisnard, maire de Cannes, a décidé de lutter contre la malbouffe et l’obésité et pour cela, il a complètement réformé l’alimentation dans les cantines scolaires. Dorénavant, les enfants bénéficient de menus à base d'aliments 100% fait maison et ce, pour un prix dérisoire (de l'ordre de 2,80 € le repas).

Traçabilité : la basse-cour doit se soumettre à l'étiquette



La transparence est l'élément indispensable de la confiance entre le prodcuteur et le consommateur. On ne peut reprocher à un consommateur non-averti de ne pas consommer bien, moins encore d'allumer la flamme des soupçons sur les producteurs, s'il n'a pas eu au préalable l'information adéquate qui lui peut faire choisir en ‚me et conscience ce dont il agrémentera son assiette.

L'étiquettage est de ce point de vue un élément fondamental dans le combat mené contre la production de denrées alimentaires perverties par un mode de production inadéquat et intensif. Rétablir la confiance, c'est rétablir le lien entre le consommateur et le producteur. Mais aussi, c'est certain, le moyen le plus sûr d'éradiquer du fameux "panier de la ménagère" ce qu'elle n'y aurait jamais mis de pleine conscience.

L'union européenne a décidé en 2004 d'une campagne d'envergure sur l'étiquetage des oeufs qui s'est déjà soldé par une franche réussite. Dans tous les pays européens, la consommation d'oeufs produite en cage s'est effondrée parfois de plus de 20% et la production d'oeufs de poules élevées en plein air a bondi de 25% à presque 60% comme ce fut le cas en Allemagne.

Il faut désormais appliquer à la chair ce que l'on a appliqué à l'oeuf. Le CIWF fait remarquer que 80% des animaux à viande élevés en Europe le sont dans des hangars fermés, isolés de la lumière du monde comme de l'éclairage des journalistes.

Le consommateur saura ainsi les conditions dans lesquelles l'animal dont il fait sa pitance a été porté à sa table. Nous le pensons, seul un étiquetage réglementé pourra sortir de l'ombre des animaux qui n'ont pourtant vu qu'elle.

Poulets en batterie : nouvelles bombes thermique ?

« C'est d'âme qu'il faut changer, non de climat » disait Sénèque.

De prime abord, le lien entre réchauffement climatique et poulet en batterie est douteux. Il est pourtant réel. Il pourrait même ressortir de blagues douteuses. Il n'en est rien. Le réchauffement climatique est, on le sait tous, un enjeu majeur de notre siècle, sans doute le combat d'une génération, et celui de l'immensité des suivantes. L'organisation en décembre 2015 de la COP 21 à Paris doit nous convaincre de cela.

Les hangars de l'élevage industriel sont en effet de véritables bombes carbonées d'où s'échappent par millions de tonnes des émanations de CO2, de composés azotés ou autre chlorofluorocarbones qu'utilise l'industrie agricole aux fins de climatisation, ajoutant ainsi à la pollution des villes, un encrassement des campagnes.

L'atmosphère viciée des hangars asphyxie ainsi le monde rural et notre atmosphère en raison de l'hyperproduction qui s'y déroule. Les déjections animales et leurs « émanations » sont en effet un élément de la pollution atmosphérique de nos jours. La production intensive de nourriture pour ces animaux engraissés de force se fait à l'aide d'épandage massif de protoxyde d'azote. Accélérateur de croissance végétal, son potentiel de réchauffement global à 100 ans est 298 fois plus élevé que le dioxyde de carbone (données du GIEC).

Mêlant à cette surproduction une politique « zéro stock », toute l'industrie est en mouvement perpétuel, occasionnant d'autant plus d'émanations de gaz à effet de serre.

Les propos de Sénèque peuvent donc trouver 2000 ans après avoir été prononcés un écho surprenant. Si l'on veut infléchir une destinée qu'on nous annonce inévitable, il faut changer d'esprit.
La production en batterie, après s'être lancée dans une folle course, a perdu son souffle, et nous a privé du nôtre.

dimanche 10 mai 2015

Dans les nuggets, rien n'est bon !


#monpouletmabataille

Mobilisation des artisans bouchers pour défendre le poulet entier fermier

La défense du poulet entier et du "bien manger" passe par ceux qui sont directement concernés par ces problématiques. Qui mieux que les artisans bouchers pour défendre la cause du poulet entier ?! Face au rouleau compresseur des grandes enseignes, les bouchers restent une valeur sûre pour retrouver de la qualité dans nos assiettes.

#monpouletmabataille




Merci à eux pour leur soutien !

[Tumblr] Pourquoi choisir des volailles françaises ?

1)      Pourquoi choisir des volailles françaises ?

2)      Le poulet français n’est pas aux hormones !

3)      Les antibiotiques ne sont utilisés que pour traiter les maladies, et non de manière préventive !

4)      Le poulet de Bresse

5)      Et combien de tubes de colle ?

6)      La tradition gauloise


Toutes les réponses en cliquant ici !

samedi 9 mai 2015

L'antibiorésistance : Nouveau fléau pandémique de l'élevage intensif

Ce sont chaque année près de 65 milliards d'animaux qui sont élevés et abattus chaque année dans le monde. La proportion de ceux qui le sont en élevage intensif atteint les deux tiers. La course au bas coût financier résulte en un coût environnemental et sanitaire qui lui, est élevé.

En effet, l'hyper sélection reproductive provoque une  faible variabilité génétique d'animaux dont les caractéristiques physiques augmentent la commercialité. Une génération nouvelle d'animaux de ferme voit ainsi le jour, dotée d'une moindre résistance immunitaire car n'a plus le bagage génétique nécessaire pour se battre contre des infections virales, bactériennes ou même liées à l'hérédité.

Les phénomènes de contamination pandémique inter-espèce sont donc accrus et les risques de transmission à l'homme accentués. La viande, elle-même contaminée doit être retraitée avec des composés chimiques qui, d'une part imprègnent la viande dite « consommable » et favorise par ailleurs l'antibiorésistance des espèces concernées, accentuant le phénomène comme dans un cercle vicieux. Le remède aggrave ainsi  le problème qu'il prétend pallier, certains antibiotiques ayant même été utilisés comme accélérateur de croissance, en contradiction totale avec leur destination première.

Cette méthode productive fait appel de plus en plus fréquemment à des antibiotiques ou antiviraux dits « de dernière ligne », derniers remparts à des infections que d'autres antibiotiques conventionnels n'ont pas pu soigner. La communauté agricole d'élevage intensif se retrouve ainsi aux marches des solutions médicamenteuses envisageables aujourd'hui, du fait de sa propre incurie.

Manifestation éclatante d'un phénomène qui doit inquiéter, ces dernières années ont vu fleurir des bactéries telles que la Salmonelle et le bacille du Campylobacter, et la recrudescence de certaines infections comme le Staphylocoque doré et l’Escherichia Coli dans les hangars comme elles se développeraient dans des bains de culture.

L'antibiorésistance enfin, ne doit pas être confondue avec les antibio-résidus dans la nourriture humaine. Il reste en effet dans le produit fini des éléments résiduels de produits donnés aux animaux pour leur développement. L'un n'étant pas exclusif de l'autre, l'Homme par sa consommation, ingère les antibiotiques que les animaux ont de leur vivant stocké dans leur chair.

Par une triste ironie, l'animal rend à l'Homme dans l'assiette ce qu'il lui a administré dans l'auge.

Productivité à tout prix: à l'aube du cyber-poule

Dans un parc industriel avicole vieillissant, la compétitivité des entreprises volaillères françaises souffre face à la modernité des complexes agro-industriels étrangers, notamment allemands ou encore brésiliens.
Conscient de cet été de fait et éclairé des lumières rationnalisantes d'experts en productivité et d'extrémistes de l'ergonomie industrielle, l'IFIP (institut français du porc) a mis en place un tout nouveau paradigme productif hyper connecté, où l'Homme est cantonné au rôle quasi divin de simple observateur de sa création.
Car il est bien question d'observation. Désormais, certains élevages seront monitorés à distance, totalement automatisés, les animaux scrutés en temps réel et en continu par une armée de caméras qui jugeront, jaugeront de l'Etat de la 'production'. Tout un systèmede puces, de cartes électroniques, de détecteurs, de scanners et autres merveilles de l'industrie high-tech remplaceront donc en totalité le ministère de l'Homme dans des complexes qui n'auront désormais de ferme que le nom que ses concepteurs voudront bien lui donner.
Ce dispositf, informatisé à l'extrême, porte l'ambition de rendre à l'homme sa liberté et de confier à la sacro-sainte modernité l'office de la gestion de l'alimentation de nos enfants.
Outre la question de cvilisation que pose réellement ces pratiques nouvelles, c'est le rapport de l'homme à ce qui le fait vivre qui pose question Mais aussi et surtout la qualité que l'on peut eespérer d'une production dans ces conditions. La main humaine, qui a créé l'art agricole s'en remet à l'un de ses avatars les moins rergardant pour sa subsistance.
Outre le souci de qualité, qui n'est pas une gabegie, c'est la question de la condition animale qui se pose.
Si l'on abandonne l'animal et la qualité, c'est l'Homme lui-même qui s'oublie. Quel est le nom de ce qui arrivera désormais dans nos assiettes ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne pourra se revendiquer du vocable de la tradition.

[Tumblr] Comité pour un poulet sain

Visitez le tumblr " Comité pour un poulet sain " !

Le lien du tumblr


La grande distribution attaque la campagne

Le groupe Casino (48 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2013) vient de racheter un site de transformation au volailler français Gastronome dans la Sarthe. L'enseigne de grande distribution prévoit de réaliser plusieurs millions d'euros d'investissement afin de moderniser la chaine de dÈcoupe et de conditionnement et en faire le premier fournisseur de sa marque distributeur pour les barquettes de pilons, ailes et escalopes. Ce sont quelques 7500 tonnes de poulet qui transiteront par cette usine à l'avenir, tout cela soutenu par le ministre de l'agriculture Stéphane le Foll qui voit là un moyen de sauvegarder l'emploi dans ce département où il est élu.

 De nouveaux contrats d'approvisionnement seront donc signés avec les producteurs locaux afin de fournir la matière première au reve de Jean-Charles Naouri (PDG du groupe) díune alimentation mécanique et froide. Il faut craindre en effet que l'augmentation de la demande et la pressurisation des prix exigés par les distributeurs mettent à mal la filière locale qui va devoir, par une optimisation de ses coûts, rogner sur la qualité et le bien être des volailles.

 La guerre des prix que se livrent les distributeurs rend ainsi la population française aveugle sur le traitement des animaux destiné à finir dans leurs assiettes. La sauvegarde de l'emploi est un impÈratif d'ordre public, mais sait-on vraiment si au niveau macro-économique, ces investissements serivront vraiment nos prodcueteurs nationaux et l'alimentation de qualité à laquelle nos concitoyens doivent s'attendre ?

Ne l'oublions pas : nous sommes ce que nous mangeons. Il faudra donc surveiller avec le plus grand soin la suite de cette attaque en règle de l'industrie sur nos campagnes françaises.

[Humour] Les poulets élevés en plein air

Au moins, les poulets de la police sont élevés en plein air...


Rapport sur la filière avicole en 2025 de l'INRA

L'INRA a fait une étude en date d'octobre 2009, qui permet de prendre connaissance des enjeux globaux autours de la filière avicole dans notre pays !



vendredi 8 mai 2015

A Cannes, l'école au bon goût de l'authentique

« Quelle est la première partie de la politique ? L'éducation. La  deuxième ? L'éducation. La troisième ? L'éducation. » disait Jules Michelet.

L'éducation est le principe et la fin d'une civilisation. Dans un monde où tout s'accélère, où certaines traditions, emmenées par les mouvements de la modernité, s'étiolent ou s'éteignent, c'est l'éducation qui doit jouer le rôle de maintien de la tradition.

Nos enfants, premiers exposés aux changements du monde moderne et les plus perméables à celui-ci car n'ayant pas connu de temps plus anciens, doivent recevoir l'éducation nécessaire à la formation de leur goût et à l'édification d'un corpus traditionnel dans la nouvelle génération.

Nos enfants sont les témoins par lesquels nos habitudes, alimentaires comprises, passeront aux siècles suivants.

On comprend évidemment que les raisons qui président à la composition des menus de nos enfants à l'école sont éminemment financières et pratiques. On comprend par ailleurs que la cantine représente une charge importante pour des familles parfois démunies, et que la nourriture doit être la moins onéreuse pour l'école et les parents.

Cependant, quoique ces considérations soient louables, on ne peut pas ignorer que nos enfants sont ce qu'on leur donne à manger. En outre, on ne peut pas éduquer le goût d'un enfant avec des produits de qualité médiocre, au risque de faire passer ces produits pour des références dans leur esprit. En ne connaissant pas les bons produits, ils n'auront pas à cœur de perpétuer leur production et ainsi faisant, la tradition d'excellence du mode alimentaire français.

David Lisnard, nouvel édile de Cannes a sans doute mieux que tout autre, compris cela. Devant l'état calamiteux dans lequel se trouvent les menus de nos cantines scolaires, ce maire a décidé de prendre les choses en main. Désormais, les cantines de la ville de Cannes seront une fois par mois converties en « cantine prestige » , où les produits transformés seront bannis et le palais des enfants initiés aux produits de bonne qualité. De qualité normale donc. Cette invitation au voyage gustatif participe à l'éducation de nos enfants. Les former au bon goût, c'est les former à exiger le meilleur et ne pas se satisfaire des produits transformés d'importation asiatique ou sud-américaine.

Cette initiative est courageuse car peut paraître futile. Elle est non seulement utile, elle est essentielle.  Tous les maires de France doivent adopter pareilles initiatives tant elles seront salutaires pour une agriculture de qualité que pour la santé des générations à venir.

Voici un lien pour signer la pétition en soutien de David Lisnard : lien pétition

LE SAVIEZ-VOUS ?

L'élevage intensif est prioritairement responsable de la propagation du virus H1N1.

#monpouletmabataille